Journées de communication et de formation au profit du tissu associatif amazighe

Dans le cadre de sa stratégie d’ouverture sur son environnement, particulièrement le tissu associatif, l’Institut Royal de la Culture Amazighe a organisé des journées de communication et de formation au profit des associations culturelles oeuvrant dans le domaine de la promotion de la langue et de la culture amazighe et liées par un partenariat de coopération avec l’Institut, les 14, 15 et 16 mai 2009, à Rabat.

Lors de la séance d’ouverture, le Recteur de l’IRCAM a présenté une allocution dans laquelle il a mis en exergue le contexte général de l’évènement qui constitue la troisième rencontre partenariale entre l’IRCAM et le tissu associatif. Il y a également présenté les contours du bilan et les acquis de cette action ainsi que les perspectives de son évolution qualitative sur la base de la capitalisation de l’expérience, la redéfinition des  priorités et la conception  d’autres modes de collaboration et de coopération plus efficients.

 

Séance d’ouverture

 

 

Outre le Secrétaire général de l’IRCAM, le coordonnateur de la Commission d’ouverture issue du Conseil d’Administration, ont pris part à la séance d’ouverture des représentants des institutions nationales, des membres du Conseil d’Administration,  des chercheurs et personnel de l’IRCAM et des représentants de la presse nationale.

Le programme de ces journées s’articule en deux volets : le premier sous forme de séances plénières organisées en table ronde, conférences et débat public ; le second sous forme d’ateliers de formation au profit de participants, animés par des personnes ressources spécialisées.

 

Vue de l’assistance

 

 

• Les deux séances plénières ont traité,  respectivement du,   « rôle de la société civile dans la promotion de l’amazighité » et du  « partenariat entre l’IRCAM et les associations nationales œuvrant dans le domaine de la promotion de l’amazighe »

 

  • Les cinq ateliers de formation portent sur les domaines suivants :
    • La conception et le montage  des projets de partenariat ;
    • La lutte contre l’analphabétisme en amazighe ;
    • Les activités dédiées à l’enfant ;
    • Les activités dédiées à la femme ;
    • Les savoirs traditionnels amazighes.

 

A l’issue de ces journées de formation, les participants ont formulé un ensemble de recommandations dont notamment :

  • La mise en place de mécanismes de suivi des projets réalisés par les associations ;
  • L’organisation d’autres journées de formation ;
  • L’encouragement des activités dédiées à l’enfant, particulièrement l’organisation de colonies de vacances, l’élaboration de lexiques déstinés à l’enfant, l’encouragement du théâtre pour enfants…
  • La valorisation des activités dédiée à la femme ;
  • L’encouragement des efforts des aèdes pour la sauvegarde de la langue amazighe ;
  • Le lancement de recherches de terrain relatives au développement culturel et humain ;
  • L’organisation d’une rencontre nationale sur la culture amazighe.

 

Photo collective