La créativité féminine dans tous ses éclats

Le Centre des Etudes anthropologiques et Sociologiques a organisé au siège de l’IRCAM, les 20 et 21 décembre 2018, une rencontre-échange autour de la thématique : Créativité féminine dans les espaces culturels amazighes. Dans ce cadre, un hommage de reconnaissance, dont Hakima Boukhris a assuré la cérémonie, a été rendu à trois femmes pour leurs génies créateurs respectifs : la chanteuse Rkiya Talbensirt et deux artisanes, Fatiha Cheikh, Habiba Lhou.

 

Les journées d’études du 20 et du 21 décembre ont gravité autour de quatre séances marquées par des échanges de points de vue interdisciplinaires entre, d’une part, les intervenants et, d’autre part, ceux-ci et l’assistance : étudiants et public curieux ou passionné au-delà des milieux proprement académiques. L’animation de ces séances s’est déroulée comme suit :

 

La première séance (Productions littéraires) : Fatima Ez-Zahra Benkhallouq (Du patrimoine immatériel féminin amazigh : saisons, mois et étoiles), Larbi Moumouch (Ecriture féminine et subversion dans le roman. Askwti n tlkkawt de Fadma Farras) et El Khatir Aboulkacem (Le costume des femmes à Ida Ou Kensous (Anti-Atlas central)).

 

La deuxième séance (Tissages : couleurs et motifs) : Fatima Zahra Oufara (Le tapis des Ayt Ouaouzguit : une création féminine aux couleurs de la terre), Hammou Belghazi (L’illusion artistique. Une facette de la créativité des tisseuses amazighes) et Mohamed Zahir (Les tisserandes amazighes : génie artisanal, créativité et autonomisation).

 

La troisième séance (Symboliques, Médication) : Mbark Wanaim (Esprit créatif des guérisseuses dans l'Anti-Atlas. Aspects médical, social et culturel) et Khadija Belmoudden (سيميولوجيا الخطاب الرمزي في الإبداعات المادية للمرأة الأمازيغية).

 

La quatrième séance (Expressions artistiques) : Aïcha Boutssaïd (الجسد الأنثوي والإبداع الفني بالأطلس المتوسط. حالة "الشيخات"), El Mostapha Aouine (La danse féminine amazighe. La verve des chikhates entre le déni et le sublime) et Mohamed Oubenal (Le cheminement de la musicienne amazighe Zahra Hindi).

 

Ces séances ont été respectivement modérées par Hassan Akioud, Fatima Agnaou, Aïcha Bouhjar et El Houssain El moujahid.