Présentation à Rabat de l'ouvrage 'L'histoire du Maroc à la lumière de la recherche archéologique' de l'écrivaine feue khadija Hamid

Rabat, 04 juil. 2012 (MAP) - 'L'histoire du Maroc à la lumière de la recherche archéologique... à la recherche de mon identité marocaine', est l'intitulé de l'ouvrage de l'écrivaine et médecin feue Khadija Hamid, présenté mercredi à Rabat lors d'une cérémonie organisée par le Centre des études historiques et environnementales (CEHE) à l'Institut royal de la culture amazigh (IRCAM) en hommage posthume à la défunte écrivaine.

 

 

Le livre met en lumière des périodes chronologiques de l'histoire de l'Afrique du nord et du Maroc de la préhistoire aux temps modernes, avec une insistance sur le volet amazigh de cette histoire.

L'ouvrage (388 pages) comporte six chapitres intitulés 'Le Maroc entre le mythe et la réalité géographique', 'L'Afrique du nord durant la préhistoire', 'L'Afrique du nord avant l'ère romaine', 'L'Afrique du nord durant l'ère romaine', 'L'Afrique du nord à l'époque romaine' et 'L'islam au Maroc et le processus d'arabisation'.

 

 

'L'ouvrage est unique en son genre dans la mesure où il présente une vision supra-institutionnelle et en dehors de la spécialité, car l'auteur était un gynécologue obstétricien', a confié à la MAP le directeur du CEHE, Mohamed Ait Hamza, soulignant que le style de feue Khadija Hamid se caractérise par la précision dans le traitement des données sur des volets qui sont peu abordés par les livres d'histoire, d'autant plus qu'elle s'est intéressée à la dimension amazighe dans l'écriture de l'histoire.

 

 

Pour sa part, le chercheur dans l'histoire antique à l'IRCAM Mahfoud Asmehri a mis en exergue le style simple du livre qui lui permet de mettre à la disposition du grand public un aperçu sur l'histoire du Maroc, particulièrement sa dimension amazighe, saluant les efforts consentis par la défunte pour la réalisation de cette Âœuvre.

Parmi les points forts de ce travail, figure notamment une maitrise parfaite du sujet par la défunte à travers le recours aux textes historiques et aux recherches archéologiques, a estimé l'enseignante à Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine Fatima Zahra El Harif.

 

 

Pour le mari de la défunte écrivaine, Jamal Andaloussi, les raisons qui l'ont conduit à écrire cet ouvrage, c'est qu'elle a observé en étudiant l'histoire du Maroc, un vide pour ce qui est de l'écriture de l'histoire amazighe.

Décédée en 2010 à l'âge de 47 ans, Khadija Hamid s'est distinguée par ses études approfondies sur l'histoire antique et moderne. Titulaire d'un doctorat en médecine, elle paracheva le livre trois semaines avant son décès.
 

MAP: le04.07.2012