Langue et littérature amazighes

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A l’heure où nous célébrons le Cinquantenaire de l’Indépendance du Maroc, il serait tout à fait opportun de réserver une pensée à un demi-siècle d’études et recherches sur la langue et la littérature amazighes ; demi-siècle initié depuis 1948 par l'affectation de Lionel Galand à la Chaire de berbère, à l’Institut des Hautes Etudes Marocaines à Rabat où il professera jusqu’en 1956, accompagné de sa condisciple et épouse, Paulette Galand-Pernet. Depuis lors, à Rabat et dans d’autres universités marocaines, comme à Paris (INALCO, EPHE, CNRS, EHESS), langue et littérature amazighes font couple pour conjuguer recherche interdisciplinaire et formation de relève nationale, et semer les germes d’un devenir jadis incertain, qui voit, cinquante ans après, fleurir son renouveau certain.