مجلة أسيناگ-ⴰⵙⵉⵏⴰⴳ عدد 7

 عدد 7: الثقافة والتنمية: الموارد والمعارف والمهارات المحلّيّة

 

Résumé: Exploitant les résultats d’un travail de terrain, cet article tente de mettre en exergue le rôle des savoir-faire locaux dans le façonnement et le renforcement de l’identité d’un groupe d’artisans de la tribu des Ait Bou Yahia (province de Tata). Spécialistes de l’architecture élitaire dans la région Bani-Draa, ces derniers ont très vite acquis la reconnaissance nationale voire internationale dans le domaine.
L’article vise à mettre en lumière ce savoir-faire, son origine, sa transmission, ses caractéristiques, et surtout son rôle dans la promotion de la communauté des Ait Bou Yahia, jusqu’ au-delà des frontières nationales

 

Résumé: Dans la région des Zemmour, comme partout ailleurs en milieux amazighes, la production du tapis relève de l’activité féminine. La femme zemmourie a pu (su) garder, développer et transmettre le savoir-faire tapissier. De ce produit de fabrication ancestral, elle a tiré divers avantages et fait une source de revenu complémentaire ou principale pour la famille. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Des facteurs endogènes et exogènes découragent la production du tapis et le savoir-faire y afférent. Les fabricantes et les vendeuses (ou vendeurs) du tapis sont conscients des obstacles qui freinent son essor, mais ils se sentent désarmés devant leur ampleur. Toutefois, avec des moyens de bord et de différentes manières, certaines associations tentent d’éviter à l’art tapissier de se fragiliser davantage.  

* اعتمدنا في إنجاز هذا المقال أساسا على أبحاث ميدانية خلال شهر أكتوبر من العام 2011. استندت بشكل أساسي على الملاحظة المباشرة، واستجواب العديد من الفاعلين المحليين في مجال الزرابي بزمور. الأمر الذي ساعدنا بشكل كبير على دراسة واقع وآفاق إنتاج الزرابي بالمنطقة

 

Résume: Le métier des artisans du livre  a attiré l’attention de nombreux Marocains dès les premières années de l’ère islamique. Cet intérêt est justifié par plusieurs raisons matérielles et morales. D’abord, l’industrie du livre garantissait une source de revenus pour les artisans ; ensuite, elle permettait la diffusion du savoir en réponse à des besoins manifestés par les mosquées, les écoles coraniques, les zaouias et les grands centres dédiés à la recherche scientifique. Ainsi, les villes comme Ceuta, Fès, Marrakech, Taroudant étaient de grands espaces de circulation des livres manuscrits.  De même, le Maroc exportait  ceux-ci vers les pays de l’Afrique subsaharienne.
Les artisans du livre marocains, inspirés par leurs homologues de l’orient islamique, ont très vite développé des techniques, des méthodes et des outils adaptés à la culture et aux matériaux locaux et ont même initié ce que l’on peut nommer « l’école marocaine de confection des manuscrits ». Il faut souligner que les matières premières étaient toutes d’origine locale et que l’industrie du livre mettait en relief les savoirs et les savoir-faire locaux

 

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